Les Fintech marquent des points sur le marché des Pro

Les Fintech marquent des points sur le marché des Pro
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[vc_row][vc_column][us_separator size=”small”][vc_column_text]Suite à la crise des subprimes de 2008, de nombreux financiers ont quitté leurs postes dans la banque traditionnelle pour devenir entrepreneurs. Ils ont imaginé de nouveaux modèles, destinés à rendre la finance plus accessible. Mis bout à bout, les « Fintech », contraction de Finance et Technologie, s’attaquent à des pans entiers des métiers bancaires. Les PME que Carte Financement accompagne très régulièrement sur leurs problématiques de financement, constitue une clientèle que les FinTech vise désormais.

Deux exemples pour montrer le potentiel de la clientèle Pro pour une Fintech :

  • En quinze ans, le nombre de créations d’entreprise en France a été multiplié par deux.
  • Le marché potentiel des transferts en devise est considérable : 95% des PME passent toujours par les banques.

 

Or, les petites structures évoquent régulièrement certains défauts chez les banques :

  • manque de réactivité des conseillers
  • frais inexpliqués
  • interfaces complexes
  • réticence à financer le BFR et les investissements

 

 

Emergence des FinTechs qui financent les PME

Des Fintech se sont multipliés, avec des noms assez originaux, comme Qonto (la néobanque des PME et des indépendants) , Shine (Le compte pro gratuit des indépendants), Anytime (Le seul compte en ligne, pour les Pros et les Particuliers).

Ils proposent non seulement un compte courant (et carte), mais des services appréciés comme :

  • la gestion des notes de frais,
  • l’automatisation des factures et contrats,
  • les rapprochements factures-paiement,
  • une comptabilité simplifiée,
  • un assistant personnel pour les échéances administratives,
  • l’e-signature …

 

Leur percée est parfois rapide.

 

  • Six mois après son lancement Qonto comptait plus de 5.000 sociétés clientes fin 2017. Il en affiche aujourd’hui plus de 20.000.
  • Dans le domaine des transferts, plus de 1,2 Mds€ de flux clients ont transité par IBanFirst en 2017, soit 22.000 paiements.
  • IBanFirst vient même récemment de s’associer avec LegaLife pour accompagner la création d’entreprises en ligne (statuts, greffe,…) à un coût et des délais très concurrentiels.Néanmoins, certaines néo-banques refusent d’encaisser les chèques, d’autres ne proposent pas de terminaux de paiement.Coté crédit en revanche, il faut se tourner vers d’autres plateformes, comme :
  • le financement participatif (crowdfunding capital ou dettes) qui a bien pris son envol en France
  • Finexkap, qui s’est lancé dans l’affacturage. Sur sa page d’accueil, Finexkap précise que plus de plus de 7.900 entreprises l’ont sollicité et que plus de 27.000 financements ont été octroyés

 

 

Des banques attentives

Face à ces défis, les banques dites « traditionnelles » ne restent pas les bras croisés. Il arrive qu’elles rachètent ces start-ups.

La Société Générale a ainsi acquis Lumo, une plateforme de financement participatif dédiée aux énergies renouvelables. Via cette opération, la banque a voulu renforcer sa présence auprès de ses grands clients énergéticiens et s’adapter au Plan de libération des énergies renouvelables.

De grandes banques françaises ont aussi mis au point des applications, qui permettent désormais aux pros de suivre leurs flux financiers en temps réel.

Certaines banques pactisent aussi avec les Fintech, comme ING avec Budget Insight : via un processus de souscription en ligne, ils proposent une offre de prêt aux PME en 10 minutes et un versement des fonds (en cas d’accord) en 48 heures. Business Insight se définit comme une API, c’est-à-dire une « interface de programmation applicative ».

 

Naissance d’écosystèmes bancaires

Dans le Banking Technology Vision 2017, Accenture indiquait que 76% des banquiers ne croient plus au succès d’une banque isolée dans sa tour d’ivoire. Ils ont pris conscience qu’il leur faut désormais s’insérer dans des écosystèmes intégrés avec des géants comme Amazon, peu importe qui possède la plateforme.

Au salon Money2020, à Las Vegas, fin octobre, le directeur général d’ING, Ralph Hamers, n’a pas dit autre chose : il voit la banque de demain comme une plateforme ou s’intégrant à d’autres plateformes, comme aux réseaux sociaux. ING se verrait même comme le « Spotify de la banque».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row]

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