L’immobilier de bureau post-Covid

L’immobilier de bureau post-Covid
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La crise sanitaire a durablement impacté les entreprises, y compris dans leur manière de concevoir et aménager leurs bureaux qui se veulent désormais conviviaux. Explications.

Télétravail et immobilier

« L’entrée dans la crise sanitaire a marqué un coup d’arrêt brutal de nos activités, confie Xavier Caplain, Directeur commercial d’Alsea, fabricant français de cloisons amovibles pour bureaux. Puis au fil des mois, nous avons constaté que le télétravail s’installait progressivement dans l’organisation de nos entreprises clientes et nous avons compris que ce mouvement allait durer même quand la crise serait finie ».

En effet, si les salariés reviennent progressivement en présentiel, nombreuses sont actuellement les négociations au sein des entreprises pour conserver un, deux ou plus de jours en télétravail sur la semaine ou sur le mois.

« Depuis début 2021, le redémarrage est palpable et les aménagements que l’on nous demande tiennent compte de la nouvelle donne du télétravail, ajoute Xavier Caplain. Les entreprises veulent repenser leurs espaces avec plus de soin et sont prêtes à allouer des budgets plus conséquents pour des aménagements confortables qui motivent les collaborateurs à faire le trajet jusqu’au bureau et créent du lien une fois qu’ils sont sur place ».

Les nouvelles tendances de l’immobilier de bureau

Les employeurs sont donc amenés à repenser la manière dont les postes de travail sont affectés, à la fois pour réduire les coûts en ne laissant pas de bureaux vides et pour redonner à leurs salariés le goût de revenir en entreprise. L’enjeu est majeur en termes d’émulations et de fidélisation des équipes, qui ont pu se sentir déstabilisées pendant la crise sanitaire.

Une voie intermédiaire s’ouvre ainsi au télétravail et à l’immobilier, qui n’est ni l’open-space sur tout un plateau, façon « centre d’appel », ni le retour des petits bureaux qui enferment chacun dans sa bulle.

« Il y aura des espaces fermés pour pouvoir travailler en s’isolant, des zones ouvertes, où l’on peut déambuler et se détendre et enfin des zones de convivialité pour pouvoir travailler avec une très grande flexibilité, détaille Xavier Caplain. Ce mouvement était déjà engagé depuis plusieurs années mais la crise sanitaire a agi comme un accélérateur de ce phénomène ».

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